IronCAD appartient à la catégorie des systèmes de modélisation directe, plutôt qu’à la catégorie de modélisation paramétrique.
On peut comparer la modélisation directe à celui de la pâte à modeler. Dans ce cas, on ne gère pas les historiques des fonctions et on transforme les objets très simplement au moyen de fonctions simples comme tirer, pivoter, chanfreiner pour modifier des entités prédéfinies comme des cubes, cônes, sphères etc. Vous comprenez directement que la modélisation directe laisse beaucoup de liberté de conception pour agir vite et bien.
C’est ici qu’IronCAD excelle !
La modélisation paramétrique exige une grande discipline et est souvent liée à un objet ou dessin 2D qu’on extrude ensuite. Les esquisses 2D sont enrichies de contraintes définies par une série de paramètres. Ici, l’arborescence ou l’historique de la conception sont essentiels et ne peuvent être facilement bouleversés. La modélisation paramétrique s’adresse donc plus aux conceptions complexes, ce qui peut en rebuter plus d’un.
Comme souvent, personne ne détient la vérité définitive. Comme pour la ménagère, un four micro-ondes et un four traditionnel ont leur place dans la cuisine. Un modélisateur paramétrique ou un modélisateur direct sont aussi complémentaires.
IronCAD, bien que basé sur le principe de la modélisation directe, autorise toutefois la création de paramètres. Mais ce n’est probablement pas particulièrement convivial.
La conception structurée de pièces consiste en l’appel de fonctions dans un ordre déterminé et structuré par l’utilisateur.
La conception de cette pièce permet à l'utilisateur de construire une séquence rigide qui peut être modifié de manière prévisible en fonction de l'intention de l'utilisateur.
C'est le cas de la plupart des CAO sur le marché et la vidéo ci-dessous illustre parfaitement ce concept